Afternoons of Solitude (2025)

D'accord avec Doudingue. "Afternoons of Solitude" n'est rien d'autre qu'une exploration glaçante de la souffrance animale et de la détermination humaine à la justifier. En suivant ce jeune torero Andrés Roca Rey, le film prétend dévoiler l'intimité d'un homme qui met sa vie en jeu, alors qu'il expose seulement le spectacle d'un trou du cul malfaisant déguisé en danseuse qui tire une gloire macabre du supplice d'un être sans défense, mutilés à l'avance, brisé, vidé de sa force et de son sang, permettant de transformer son agonie en performance. Ce n'est pas un duel, c’est une mise à mort scénarisée. Un combat truqué où la danseuse en habit de lumière ne tiendrait pas une minute sans ce subterfuge.
Roca Rey n’est pas surtout pas un héros, juste un prédateur jouant à Dieu, acclamé par des foules lâches et sadiques en manque d’émotions.
Ce film est une fenêtre sur l'horreur à l'état pur : un pauvre taureau désorienté, blessé et terrorisé, confronté à l'arrogance et au sadisme ritualisé.
Au lieu de nous éclairer sur la soi-disant "solitude" du torero, le film expose la solitude abjecte d'une tradition qui n'a plus sa place. C'est un portrait de la déchéance, non de la grandeur. Une œuvre qui, malgré ses ambitions artistiques, ne fait que documenter un acte de torture. A fuir