Quel dommage que les séries britanniques autrefois souvent des bijoux (notamment d'humour) essaient maintenant de faire plus woke que les wokes avec une grosse déperdition au niveau du réalisme voire de la simple vraisemblance (et un degré d'humour tombé à zéro sauf peut être au 4eme degré).
Passons sur le "couple" de lesbiennes qui dirigent l'enquête avec des intuitions tellement puissantes que cela fait sourire et des "heureux hasards" au niveau du scénario auxquels on ne peut guère croire. Passons sur l’héroïne qui joue les petits chefs, arrête à peu près tout le monde même (et surtout en dehors de sa zone de compétences) et surtout malgré les enjeux énormes ne prend jamais la balle dans la tête qui résoudrait les problèmes de ses opposants.
J'ai bien aimé la scène où le "terroriste" s'introduit dans la base militaire avec le pass de la commandante (oh mon Dieu ! ; ils n'ont pas désactivé IMMÉDIATEMENT ses autorisations). l'entrée dans l'armurerie est un autre morceau de bravoure parmi des dizaines ; pour ceux qui n'ont pas fait leur service, PERSONNE ne rentre dans une armurerie à part les armuriers. Les entrées-sorties se font par un guichet. Là le gentil terroriste force tranquillement le passage.
J'ai bien aimé aussi le tueur professionnel qui, tout en connaissant la position de Super woman qui lui a tiré dessus, lui présente héroïquement son profil pour pouvoir être abattu. C'est du grand Guignol mais sans Guignol.